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Les grands prix littéraires de 2014

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Cette année, plusieurs prix reviennent à des écrivains francophones à cheval entre deux cultures. Le couronnement de récits tirés de faits réels constitue l’autre grande tendance des palmarès littéraires.

À l’heure de la mondialisation, des récits de tous horizons

À travers les prix de l’automne, la littérature française contemporaine s’affirme comme ouverte sur le monde, irriguée par d’autres cultures. 

Le palmarès fait la part belle à la francophonie : le prix Jean-Giono a été attribué à Fouad Laroui pour Les Tribulations du dernier Sijilmassi. Grande figure engagée de la littérature haïtienne, Yanick Lahens est quant à elle récompensée par le Prix Femina. Sa saga familiale Bain de lune a pour décor le monde rural haïtien, sur fond de tumultes politiques.

Avec Terminus radieux, les jurés du Prix Médicis ont choisi de distinguer une œuvre exigeante, traversée de questionnements politiques. Son auteur, l’ancien professeur de russe Antoine Volodine, dépeint une Sibérie dévastée par les explosions nucléaires et les barbares.

Des personnages puisés dans la matière historique

Autre fait remarquable : le couronnement de fictions qui s’inspirent de faits avérés. Adrian Bosc reçoit le Prix de l’Académie française pour son premier roman Constellation. Il y relate minute par minute le crash d’un avion Air France le 27 octobre 1949. Le boxeur Marcel Cerdan et la violoniste  Ginette Neveu comptent parmi les passagers. Mais c’est pour toutes les victimes qu’Adrian Bosc compose un émouvant tombeau.

Avec Pas pleurer, Lydie Salvayre met aussi en regard le destin d’une anonyme, sa propre mère, avec celui du célèbre romancier Georges Bernanos. Leurs voix s’entremêlent pour raconter le début de la guerre d’Espagne en 1936. L’œuvre a été récompensée par le prix le plus convoité, le Goncourt.

Le Prix Renaudot revient à Charlotte, de David Foenkinos. L’écrivain retrace  le destin tragique de Charlotte Salomon, artiste allemande assassinée à Auschwitz en 1943.