Fêtes de fin d'année : à petit prix et éco-reponsables !
Les fêtes de fin d’année se dérouleront peut-être cette année en gardant à l'esprit un certain souci d’économie, ce qui peut d’ailleurs se révéler compatible avec une autre préoccupation : le développement durable. C’est pourquoi nous vous proposons à la fois de passer des fêtes à petit prix et éco-responsables !
Réussir les fêtes de fin d’année est, en général, de l’ordre du possible, quel que soit son budget. Quelques conseils peuvent cependant aider à franchir le cap symbolique de l’année sans se ruiner. Car, d’après une enquête réalisée par l’organisme de crédit Cofidis, le budget moyen des Français pour Noël cette année est de 549 euros, soit 19 euros de moins qu'en 2022.
Des guirlandes sur le sapin
De nombreux sites internet institutionnels donnent ainsi le ton dans ce contexte particulier. En matière d’économies, le site de France Télévision propose ainsi plusieurs reportages pour passer un « Noël à petit prix ». Par exemple, comment choisir des décorations de Noël d'occasion. « C’est trois semaines par an, pas la peine d'acheter du neuf ! ». Telle est finalement la devise de France Info constatant que, compte tenu de l’inflation, « de plus en plus de Français se tournent vers les décorations de Noël d'occasion ». Sur internet, en magasin, entre particuliers, note la radio nationale, « depuis plusieurs années, le marché de l'occasion s'empare des décorations de Noël ». Cette tendance semble se confirmer, notamment dans les recycleries, où « les rayons de décorations de Noël s'installent ces derniers temps et les clients sont au rendez-vous ». De même, sur internet, cet engouement se vérifie aussi, à commencer par la plateforme Le Bon Coin qui recense plus de 150 000 annonces dans la catégorie « décoration de Noël » ! Avec la seconde main, souligne la directrice du site interviewée par la radio, on observe « des prix entre 45 et 50% moins chers que le même produit neuf ». Bref, estime-t-elle, « on peut continuer à se faire plaisir ! ».
Les décorations achetées, il faut maintenant orner le sapin. Mais le débat sur le sapin, entre le naturel et l’artificiel, n’est toujours pas tranché. Le site de l’ADEME (agence nationale de la transition écologique) assure que chaque année, 6,5 millions de sapins sont vendus pour Noël, dont 5 millions de sapins végétaux. Si le sapin artificiel est certes réutilisable plusieurs années de file, « les impacts environnementaux générés lors de sa production et son acheminement ne sont pas neutres », prévient l’ADEME. Il ne reste donc plus (sans doute) qu’à choisir un sapin naturel, puisque « les plantations sont faites spécifiquement pour Noël et que 80% des sapins vendus en France sont cultivés notamment dans le Morvan ou le Jura ». Le site du ministère de l’économie qui s’est également penché sur la question assure aussi que « les sapins de Noël naturels ne contribuent pas à la déforestation » et insiste sur le fait qu’une fois les fêtes terminées, « plutôt que de le déposer en bas de chez vous, au risque de recevoir une amende pouvant atteindre 150 € pour dépôt sauvage d’ordures », il convient de le déposer en point de collecte ou à la déchèterie.
Des cadeaux au pied du sapin
Plus de 300 millions de cadeaux sont offerts chaque année à Noël, mais cette année deux Français sur cinq ont prévu d'offrir un cadeau de seconde main, d’après une autre étude réalisée par l'IFOP pour Le Bon Coin encore. Selon France Télévision qui reprend cette enquête et y consacre un reportage, cette pratique « autrefois mal vue ou considérée comme de la radinerie », est entrée dans les mœurs au point d'être appréciée par ses destinataires puisque « 83% des personnes ayant reçu un cadeau d'occasion assurent ne pas avoir été déçues ou tristes ». Dans le détail, ce sont les jeunes générations qui sont les plus nombreuses à offrir des objets déjà utilisés : 62% des 18-24 ans et 55% des 25-49 ans contre 24% parmi les 65 ans et plus. Quant à la nature des cadeaux, la plupart sont des livres (64%), des jouets (56%) et des vêtements (49%). Dans le bas du classement, précise France Télévision, on trouve les appareils électroménagers (16%), les outils (14%) et les ustensiles de cuisine (11%). En ce qui concerne les motivations de l’achat d’un cadeau de seconde main, ils sont 52% à le faire pour des raisons économiques, 40% parce que c'est plus écologique et pour lutter contre la surconsommation. Bref, comme le dit l’ADEME, « l’occasion n’a que du bon : pour un cadeau souvent équivalent au neuf, la planète nous dit merci ! ».
Au-delà du cadeau lui-même, l’emballage « participe à la féérie de Noël ». Mais, toujours selon l’ADEME, « tous ces papiers vont encore alourdir votre poubelle ! ». Pour faire de jolis paquets, souligne ainsi l’agence, « il est possible d’utiliser d’autres matériaux plus facilement réutilisables, comme le tissu, ou les boîtes, que l’on peut conserver plusieurs années ». Et si vous optez quand même pour du papier, n’oubliez pas que les papiers cadeaux peuvent être recyclés !
Un repas autour du sapin
Un « festin nouvelle formule », c’est ce à quoi nous invite encore le site de l’ADEME. Et si cette année, poursuit l’agence, « on faisait varier le traditionnel menu de Noël pour faire un peu moins copieux et beaucoup plus vertueux : régaler ses convives avec des recettes à la fois gourmandes et bonnes pour la planète, c'est possible ! ». Et l’ADEME de proposer deux suggestions de menus qui bousculent la tradition (dont un végétarien), dans la mesure où « nos repas festifs émettent plus de gaz à effet de serre que nos repas habituels, principalement à cause des desserts et des viandes ». En outre, l’agence de la transition écologique conseille de « cuisiner en quantité raisonnable » et avec des produits de qualité « issus de filières plus durables, si possible de saison, locaux et avec un label environnemental », label bio ou labels du commerce équitable.
Un peu moins strict, le site du ministère de l’économie cite les labels rouges qui sont des labels nationaux « permettant d’identifier des produits bénéficiant d’un niveau de qualité supérieur en comparaison à des produits similaires ». Ce label, qui existe depuis 60 ans, a couronné dès1965 le poulet des Landes qui a été premier produit porteur d’un Label Rouge. Aujourd’hui, il existe plus de 400 Labels Rouges homologués (même les sapins peuvent avoir ce label !). Dans la même veine (et dans la plus pure tradition française), le site du ministère nous apprend enfin comment choisir son foie gras. En effet, souligne le site, plus de 70 % des Français, prévoient d'avoir du foie gras dans leur assiette lors du réveillon. Mais le site de l’ADEME nous rappelle à l’ordre : « en entrée, remplacez par exemple les Saint-Jacques ou le foie gras (qui ont un fort impact environnemental) par du saumon ou de la truite fumée »…
Quoi qu’il en soit du choix de votre menu de fête, bon appétit et bonne fin d’année !
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