Le concours entreprendre pour la vie étudiante est reconduit

La Conférence des présidents d’universités (CPU) et l’Association des villes universitaires de France (AVUF) ont décidé de reconduire le concours Entreprendre pour la vie étudiante. Ce concours, ouvert à toute personne morale privée, quel que soit son statut juridique (start-up, entreprise, association), a pour objectif d’encourager la création d’offres de services pour les étudiants et d’animer la vie sur les campus et dans les villes universitaires.

La première édition de ce concours avait recueilli en 2019 une soixantaine de candidatures et avait permis de valoriser 14 initiatives. Forts de ces résultats encourageants, la CPU et l’AVUF ont choisi de renouveler l’expérience pour à la fois stimuler la création de nouveaux services utiles à la vie étudiante, pour les améliorer et leur donner une meilleure visibilité.

La vie étudiante, champ et périmètre

Ce qu’on désigne habituellement en France sous l’expression « vie étudiante », ce sont un ensemble de services liés à la vie de l’étudiant, en dehors même du cursus de formation et des études, mais qui contribuent fortement à la réussite de l’étudiant en lui assurant un bien-être matériel, social et humain. Ces services concernent surtout l'ensemble des aspects liés à l’accès à la culture, au sport, à la vie associative, mais aussi au logement, à la restauration, à la santé et à l’assistance sociale. C’est pourquoi le concours lancé par la CPU et l’AVUF a pour but d’améliorer la vie étudiante dans son ensemble,  non seulement sur le campus lui-même, mais aussi au-delà, dans la ville et à l’échelon local.

Un concours pour entreprendre

Le concours Entreprendre pour la vie étudiante est organisé en lien avec la Banque Populaire et de nombreux autres partenaires : les CROUS, l’Agence de presse Education-Formation, le réseau Pépite (le réseau des étudiants-entrepreneurs) et le réseau des Vice-présidents universitaires élus dans chaque université française (VP entrepreneuriat, VP étudiants et VP vie de campus). Il est ouvert à « toute personne morale privée, quel que soit son statut juridique », c’est-à-dire que des start-ups, des entreprises ou des associations peuvent concourir. Néanmoins, les participants « doivent résider en France » et « leurs propositions doivent se dérouler sur le territoire français ».

Tous les projets présentés devront avoir pour but l’amélioration de la vie étudiante et pourront porter sur différents secteurs : transport, mobilité internationale, logement, culture, loisirs, engagement, solidarité et citoyenneté, santé et bien-être, sport, emploi étudiant, insertion professionnelle, stages et orientation, lutte contre les discriminations, égalité et diversité…

La valorisation des projets retenus

L’appel à candidature a été lancé le 23 mars pour un retour des dossiers le 7 mai 2021. Un jury, composé des partenaires du concours, se réunira en mai pour une première pré-sélection des projets. En juin, auront lieu l’audition des propositions sélectionnées par le jury et la déclaration des résultats.

La sélection est opérée sur la base de différents critères, tels que :

- l’intérêt général du projet et la conformité avec la thématique du concours ;

- le degré d'innovation ;

- la capacité à mettre en œuvre ou expérimenter le projet en lien avec un territoire et/ou un établissement de l’enseignement supérieur au cours du second semestre 2021 ;

- le caractère reproductible, à terme, du projet au bénéfice de l’ensemble des campus de France.

Les organisateurs du concours s’engagent ainsi à faire connaître le plus largement possible les projets des lauréats en les valorisant et en les référençant auprès de la communauté universitaire et des villes universitaires.

Pour en savoir plus : 

- Le communiqué de presse

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